Le cyberspace est de plus en plus grand, essentiellement car il y a de plus en plus d’objets connectés. En 2022, la menace que représentent les actions malintentionnées sont multiples, variées et poussées.
Qu’est-ce qu’une cyberattaque ?
Les « attaques informatiques », également nommées « cyberattaques » sont des attaques effectuées dans un réseau informatique. Leur but est simple : dégrader le système en impactant les données et en engendrant des dommages pour les individus s’en occupant. N’importe qui peut représenter une cible : sociétés, particuliers, institutions, établissements de santé etc.
Une telle attaque peut venir d’un unique individu (on parle alors de hacker), d’un groupe de hackers ou encore pire : d’une organisation criminelle. Il arrive même qu’un État tout entier effectue ce genre d’attaques. Par exemple, la Russie est coutumière du fait. Ces actions sont rendues plus simples par le pourcentage de plus en plus de données présentes sur le web. Il y aura toujours des failles sécuritaires présentes dans les systèmes et les hackers le savent et les exploitent.
Dans le but de limiter le plus possible ce genre de dangers, la vigilance humaine doit être de mise. Il est primordial d’opter pour des pratiques adéquates. Tout d’abord, une des règles d’or dans ce domaine est d’utiliser des mots de passe forts n’intégrant pas d’élément personnel. Parallèlement, il faut également que ces derniers ne soient pas les mêmes pour chaque portail web. Veillez à les diversifier le plus possible. Pensez aussi à procéder régulièrement aux mises à jour de vos logiciels. Enfin, n’oubliez pas d’utiliser un antivirus de qualité, voire un VPN.
Pourquoi les cyberattaques se produisent-elles ?
À part la cybercriminalité, les cyberattaques peuvent aussi être des actions mêlées à la cyberguerre ou au cyberterrorisme, comme les hacktivistes. Vous l’aurez compris, les causes de ces actions ne sont pas toujours les mêmes. On peut ranger les cyberattaques dans les trois familles suivantes : criminelles, politiques et personnelles.
Ceux qui attaquent pour des motifs criminels désirent obtenir un gain financier par le vol financier, le vol de renseignements ou la dégradation des activités. Idem pour les individus personnellement motivés. Ces derniers peuvent même être des salariés actuels de l’entreprise qui souhaitent se venger en volant de l’argent et/ou des informations sensibles. Les hackers à motivation sociopolitique quant à eux souhaitent que les lumières soient mises sur leurs causes. Ainsi, leur but commun est que leurs actions soient connues du grand public. Cela se nomme hacktivisme.
Il existe encore une multitude d’autres raisons qui peuvent provoquer des cyberattaques. Parmi elles, les plus connues sont la recherche d’un avantage déloyal sur la concurrence, l’adrénaline, l’espionnage, le fait de faire quelque chose d’interdit ou encore le simple défi intellectuel.
Quelles sont les conséquences d’une cyberattaque ?
Si la cyberattaque est réussie, les dégradations envers la société concernée peuvent être lourdes. En effet, de telles actions peuvent engendrer des délais d’arrêt conséquents, des pertes ou des utilisations d’informations nocives. Cela peut même coûter beaucoup d’argent à une société (rançongiciels). Ces logiciels prennent en otage des données personnelles sensibles.
En outre, ce genre d’arrêts peuvent engendrer de longues interruptions de service. Voici quelques types d’attaques connues :
- DoS, DDoS et par logiciels malveillants : ces actions peuvent avoir pour conséquence le blocage d’un système ou d’un serveur.
- Via hameçonnage et d’exploit du jour zéro : ces attaques offrent la possibilité aux hackers de pénétrer dans un système afin de provoquer des dégradations et/ou de voler des données sensibles.
- Via rançongiciels : ces actions peuvent engendrer la désactivation d’un système jusqu’à ce que la société donne une rançon au hacker.
- N’oublions pas de parler de la tunnellisation DNS et des attaques par injection SQL : ces actions peuvent avoir comme conséquence le changement, la suppression, l’intégration ou le vol d’informations dans un système.
Les types de cyberattaques les plus courantes
Les assureurs sont de plus en plus méfiants dans le fait de couvrir les conséquences engendrés par les cyberattaques. Ainsi, il est préférable de vous en prémunir. Pour cela, vous devez tout d’abord connaître les dangers pesant sur vous, que cela soit dans une société ou chez vous. Voici les cinq genres de cyberattaques les plus familières en 2022.
Phishing
Cette méthode est la plus répandue auprès des hackers. Si on se fie au plus récent des baromètres du CESIN, c’est environ 80 % des sociétés ayant connu un hacking l’année dernière qui affirment que le phishing a été utilisé par les hackers pour attaquer leurs systèmes.
Il y a deux types de phishing :
- Celui à l’ancienne, qui se caractérise par l’usage de mails frauduleux et la plupart du temps grossiers. Ces derniers sont transmis à des milliers d’adresses électroniques. Leur but commun est de soutirer des renseignements personnels et/ou de l’argent. Afin de les repérer, vérifiez l’adresse mail de l’expéditeur, le fond et la forme du mail. Une orthographe bâclée est souvent le signe d’un phishing.
- Et le spear phishing : qui se caractérise par l’utilisation d’une méthode semblable à celle du phishing tout en visant de façon extrêmement précise les individus via un travail de recherche effectué préalablement. Avec cette technique, la personnalisation des messages est encore plus grande. Ainsi, les victimes ont plus de chances de tomber dans le panneau.
Malwares
Voici des programmes malveillants s’installant sans votre autorisation dans le système informatique. Pour cela, ils se servent la plupart du temps d’une vulnérabilité de type faille logicielle ou de type sécurité réseau. L’installation d’un malware peut aussi se faire par erreur humaine (clic sur un lien douteux ou encore ouverture d’une pièce-jointe factice). Il y a plusieurs programmes malveillants dont les finalités ne sont pas les mêmes. Les voici :
- Engendrer le blocage de l’accès de vos renseignements ou de matériels de votre réseau informatique contre un certain montant d’argent (on parle alors de ransomwares) ;
- Procéder à l’installation d’autres logiciels nocifs comme cela est le cas du adware (cela multipliera les publicités sur votre navigateur web et impactera la vitesse et les performances de votre équipement) ;
- Effectuer de l’espionnage afin de récolter des données sensibles (mots de passe, informations bancaires, etc…) ou recueillir les renseignements sur votre profession (il s’agit alors de ce qu’on appelle un spyware) ;
- Provoquer la disparition de vos données ou faire en sorte que votre équipement ne puisse plus être utilisé (des chevaux de Troie le peuvent).
Attaques par déni de service (DoS) ou déni de service distribuée (DDoS)
Une DoS se caractérise par le fait d’engendrer un trafic conséquent sur un service dans le but d’engendrer un épuisement des ressources et de la bande passante d’un réseau informatique ou bien d’un serveur. Dans ce cas, survient la saturation du service via les multiples requêtes utilisateurs (celles provoquées par les hackers venant s’intégrer aux requêtes légitimes effectuées par les internautes). Conséquence terrible : l’inaccessibilité du service.
Signalons qu’une attaque par déni de service peut être faite depuis un unique PC alors qu’une attaque par déni de service distribuée est le résultat d’une multitude de périphériques qui génère de façon simultanée un trafic conséquent. La finalité est la même : dégrader l’accès à un service.
Néanmoins, au-delà du simple fait de dégrader l’accès à un service, la finalité dissimulée derrière ces offensives peut être financière (demande d’un montant d’argent afin de stopper ces cyberattaques). Il peut même arriver que l’objectif soit politique.
Attaques ciblant les mots de passe
Dans les cyberattaques les plus familières, il y en a une qu’on peut qualifier d’indémodable : celle ciblant les mots de passe. La finalité est simple : réussir à trouver votre mot de passe pour par la suite utiliser vos comptes et vos données sensibles. Dans ce but, les hackers se servent d’une multitude de moyens.
Voici les cinq options les plus répandues par rapport aux attaques visant les mots de passe : espionnage des renseignements présents sur votre réseau, ingénierie sociale (usage de vos informations sur le web), attaques par force brute (tenter plusieurs mots de passe à la suite), attaques par dictionnaire (plus stratégies que celles par force brute) et enfin fouille physique de vos bureaux.
Attaques de genre « Man In The Middle »
Ce genre d’attaques se caractérise par l’interception des informations échangées entre deux entités. Cela peut concerner un ordinateur et un serveur ou un ordinateur ainsi qu’un routeur. Évidemment, cette opération s’effectue à votre insu. Ainsi, sans même en avoir conscience, vous donnerez vos propres données au hacker.
Afin d’espionner vos échanges, les pirates se servent de différents moyens :
- Se servir d’un réseau wifi public non sécurisé dans le but de « sniffer » (capture des données) le trafic web.
- Concevoir un faux point d’accès wifi (« Evil Twin »). Avec ce dernier, les internautes pourront se connecter. Ainsi, le hacker pourra voler les renseignements présents sur ce réseau.
- L’usurpation de l’adresse IP d’un service de confiance. La finalité est de vous faire croire que vous vous connectez, comme vous le faites tant de fois, à votre banque web (ou n’importe quel autre service). Or, sans le savoir, vous êtes en train de donner votre identifiant/mot de passe au hacker.
Comment se protéger contre une cyberattaque ?
Afin de diminuer les cyberattaques, il faut se servir d’un système de cybersécurité. Le but est de vous protéger efficacement des attaques numériques, peu importe leurs types et leurs fréquences. Pour que votre mécanisme de cybersécurité fonctionne et soit performant, il doit prévenir, analyser, dénicher et signaler les attaques via les solutions suivantes : gestion des identités et des accès, plateforme complète de sécurité des données, gestion des informations et des événements de sécurité ainsi que services de sécurité offensifs et défensifs et renseignements sur les menaces.
Pour une entreprise en 2022, il est nécessaire de formaliser une stratégie de gestion des menaces. La finalité est d’assurer l’identification et la protection des actifs et des ressources vitales pour la société. La mise en application des méthodes de protection spécifiques doit être une priorité. Protégez le plus efficacement possible vos infrastructures !
Le système de gestion des menaces offre des mesures qui permettent de prévenir l’entreprise de cyberattaques grâce à une surveillance optimale de la sécurité. Des systèmes de détection en amont doivent aussi être mis en place.
Actions à mettre en œuvre pour une entreprise face aux cyberattaques
Voici les actions indispensables pour une société pour se protéger des dangers du web (certaines valent aussi pour les particuliers) :
- Sécurisation physique du matériel ;
- Sécurisation des accès logiques au système d’information ;
- Protection face aux attaques (antivirus et pare-feu) ;
- Conception d’un plan de sauvegarde et de reprise d’activité ;
- Élaboration d’un plan de crise ;
- Assurances pour atténuer les effets financiers ;
- Et enfin, ne pas oublier de faire des sauvegardes.
- Désormais, vous savez comment apporter des réponses efficaces, fiables et pertinentes aux cyberattaques.
Un dernier mot
Pour se protéger d’une cyberattaque et des cybercriminels en 2022, vous devez opter pour les bonnes pratiques sur le web, que cela soit professionnellement ou en privé. Veillez à bien appliquer tous les conseils donnés pour éviter les malwares et n’importe quel type de cyberattaque. Pensez toujours à mettre à jour votre système de sécurité pour diminuer sa vulnérabilité. Gardez en tête qu’un simple code exécuté par un hacker peut faire beaucoup de mal à votre machine. Par conséquent, soyez constamment vigilant, notamment par rapport à vos renseignements personnels : ne les utilisez pas dans vos mots de passe. Enfin, optez pour un bon antivirus et un VPN (réseau privé virtuel) si possible.