Depuis les années 2000, le métier de coursier à vélo a connu un essor considérable. Grâce aux nouvelles technologies et aux plateformes qui proposent des services de livraison rapide sur tout le territoire, ce type d’activité s’est développé très fortement. Mais comment fonctionne le métier de coursier à vélo en France et quelles sont les règles et obligations à respecter pour exercer cette activité ? Dans cet article, nous allons vous expliquer les différentes manières d’être coursier à vélo et les textes réglementaires à connaître.
Cet article se base en partie sur des informations recueillies sur le site https://www.coursierjob.com/.
Livreur de repas ou coursier à vélo : quels sont les différences ?
Un livreur de repas est un employé qui travaille pour une entreprise spécialisée dans la livraison des produits alimentaires (aliments, boissons, etc.). Cette personne livre à domicile des commandes passées par des clients via internet ou par téléphone et peut être amenée à transporter des bagages et des marchandises diverses. Il y a deux types de livreurs de repas : en voiture ou à vélo. Les premiers doivent disposer d’un véhicule adapté à la livraison et posséder un permis de conduire valide. Les seconds, quant à eux, ne nécessitent pas de permis et peuvent livrer à pied ou à vélo.
Les coursiers à vélo sont des indépendants qui effectuent des livraisons sur leurs propres vélos. Ce type de coursiers est généralement embauché par des entreprises de livraison ou des particuliers qui souhaitent obtenir des services de livraison rapides et sans interruption. La plupart du temps, les coursiers à vélo reçoivent des missions courtes qui consistent à acheminer des colis, des lettres ou des documents d’une adresse à une autre.
Ainsi, la principale différence entre un livreur de repas et un coursier à vélo est que le premier est un salarié qui travaille pour une entreprise, alors que le second est un indépendant qui effectue ses livraisons sur son propre vélo.
Quel statut pour les coursiers à vélo ?
Contrairement aux livreurs de repas, les coursiers à vélo n’ont pas le statut de salariés et sont donc considérés comme des micro-entrepreneurs. Ils n’ont pas non plus l’obligation d’avoir un permis de conduire ou une carte professionnelle. Ainsi, les coursiers à vélo sont totalement libres de travailler pour qui bon leur semble et peuvent donc choisir leurs horaires de travail, les lieux où ils veulent livrer et les tarifs qu’ils appliquent.
Toutefois, le statut des coursiers à vélo peut varier selon la plateforme employée. Par exemple, certains sites proposent des contrats de micro-entrepreneur aux livreurs à vélo pour des missions précises, et d’autres offrent un statut de salarié. Ces derniers sont alors tenus de suivre un plan de formation et de respecter les horaires imposés par le site.
Quels sont les textes réglementaires à connaître ?
Les coursiers à vélo étant majoritairement en micro-entreprise, ils doivent respecter certaines règles afin de pouvoir exercer leur activité. Ces règles sont fixées par la loi française et émanent du Code du travail, du Code de la santé publique et du Code civil.
En termes d’assurance, les coursiers à vélo doivent obligatoirement souscrire une assurance responsabilité civile. Cette assurance couvre les dommages corporels et matériels causés aux tiers durant l’exercice de votre activité. Vous pouvez également souscrire une assurance « transporteur » pour couvrir les risques liés à votre activité de livraison. Les contrats d’assurances proposés sont variables et le montant des primes dépendra de chaque assureur.
Par ailleurs, les coursiers à vélo doivent obligatoirement respecter la législation sur le stationnement des vélos. En effet, il est interdit de stationner son vélo sur un trottoir ou dans une zone piétonne. Il faut donc trouver un emplacement adapté pour éviter tout conflit avec les autres usagers de la route.
De plus, les coursiers à vélo doivent faire preuve de vigilance et respecter les règles de circulation. Il est interdit de dépasser les vitesses autorisées et de rouler sur les trottoirs. Il est également obligatoire de porter un casque et de signaler sa présence grâce à des feux et des clignotants. Enfin, il est important de se protéger contre les intempéries, notamment le froid, en portant les vêtements et accessoires adaptés.
Le métier de coursier à vélo est en plein essor en France et attire bon nombre de jeunes qui recherchent une activité lucrative et flexible. Toutefois, avant de se lancer dans cette activité, il est important de connaître les règles et les obligations à respecter, notamment en matière de statut, d’assurance et de sécurité routière. Seuls les coursiers qui ont bien compris et intégré ces règles seront en mesure de profiter pleinement des avantages qu’offre cette activité.